Rencontre avec Antoine Brizard, incontournable joueur de l'Équipe de France de volley-ball !

Incontournable joueur de L’Équipe de France de Volley-Ball, Antoine Brizard se prépare pour Paris 2024 avec rigueur et détermination ! Exalté par l’aventure collective, il n’est pas seulement là pour gagner, ce qui l’anime c’est de revivre les Jeux et de performer avec son équipe de copains ! Le CDOS Gironde est à fond derrière l’Équipe de France de Volley et soutient particulièrement son passeur, plein d’humilité !

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ?

En club, à l’année, je joue à Piacenza en Italie. C’est ma 3ème saison. Mon dernier titre là-bas, c’est la Coupe d’Italie avec Piacenza.En Équipe de France, je suis à ma 7ème ou 8ème année et mon dernier titre c’est la VNL 2022.

Quand as-tu commencé le volley et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ?

J’ai commencé le volley à Poitiers quand j’avais 7 ans. C’est et c’était une ville de volley. Mes parents allaient voir les matchs de l’équipe pro et j’ai adoré ! Je faisais du foot et du tennis, du volley en même temps et quand c’est devenu un peu plus sérieux j’ai arrêté les 2 autres sports pour me consacrer au volley.

Tu es passé par le CREPS de Bordeaux, qu’est ce qui t’a donné envie d’y entrer ?

Quand j’étais petit, quand je voyais quelqu’un qui était au pôle, c'était incroyable pour moi ! C’était un peu un objectif, j’avais l’impression que c’était ce qu’il fallait faire pour réussir dans le volley même si je n’avais pas la prétention de faire quoique ce soit ! Quand j’ai eu l’opportunité d’y rentrer, je n’ai pas hésité !

Qu’est ce que cela t’a apporté ?

2 années incroyables surtout humainement ! Sportivement j’ai appris ce qu’était la rigueur de s’entraîner tous les jours et humainement c’était vraiment génial, j’ai rencontré des gens supers, j’ai appris la vie en groupe, à vivre avec des gens différents. Il y avait des sportifs qui venaient de Guadeloupe, de Nouvelle Calédonie, c’était enrichissant de découvrir des réalités différentes.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?

C’est LE sport collectif par excellence, c’est ça qui me plait ! À mon poste de passeur, je suis dépendant des autres pour marquer mais j’ai aussi le contrôle sur le jeu, c’est un bon équilibre ! C’est surtout ça qui me plait au volley : on ne brille pas individuellement, c’est un des seuls sports où tu es obligé de faire avec les autres.

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ?

Les Jeux sans hésiter ! Mais ce n’était pas forcément de les gagner, c’est surtout comment on les a gagnés ! Tout le souvenir de la 2ème semaine du tournoi, d’avoir été au fond du gouffre après 3 matches mais d’avoir rebondi, de tout ce qu’on a fait ensemble en équipe pour réussir à gagner, c’était fou !

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ?

Je suis extrêmement fan de Federer, c’était mon idole ! Et Karabatic !

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Je regarde les JO depuis petit, je me souviens vraiment des Jeux de Pékin. C’est devenu un rêve quand l’Équipe de France s’est qualifiée en 2016 parce que ça faisait des années que la France n’était pas aux JO en volley.En 2016, c’était ma première sélection en Équipe de France, je commençais à jouer en pro en club, on commençait à dire que j’allais être 2ème passeur de l’Équipe de France, c’est là où j’ai commencé à me dire : « est ce qu’en 2020 je pourrai être à Tokyo ?! » Puis en rentrant pleinement en Équipe de France je me suis dit que ça serait super de vivre ça ! En vérité, j’ai eu ce sentiment très tard car ça me semblait inaccessible, c’est avec la génération d’avant, Jenia (Grebennikov), Benjamin (Toniutti), Earvin (Ngapeth) , Kévin (Tillie), que le volley français a été relancé.

Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

C’est LA compétition ultime ! En l’ayant fait je me rends compte à quel point c’est important pour tout le monde. En côtoyant des sportifs qui ont fait les jeux et en en faisant partie aujourd’hui, je me rends compte que c’est devenu essentiel.

Comment as-tu vécu tes 1er JO à Tokyo ?

En vrai c’était incroyable ! On s’entend trop bien dans l’équipe et en plus j’y allais avec Yacine Louati, mon meilleur ami, mon témoin de mariage. Le fait de partager tout ça avec lui et avec Bart Chinenyeze qui est aussi un très bon ami, 2 personnes importantes dans ma vie, encore plus spéciales que les autres, c’était encore plus incroyable ! Pour nous 3 c'étaient les premiers jeux. C’est différent quand tu fais un sport individuel ou quand tu es dans une équipe avec des personnes avec qui tu ne t’entends pas spécialement. Tout ça a rendu la chose encore plus spéciale !

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ?

Je me lève, je petit déjeune, je fais ma mobilité chez moi, je vais en muscu pendant 1H30, soit j’ai soin soit non, je rentre je mange, je fais la sieste, je pars avant l'entraînement car j’ai des routines à faire (abdos, etc) et je dois être chaud pour le début de l’entrainement car pendant que les autres s’échauffent moi j’ai déjà commencé à faire des passes. Je m’entraine 2H avec le groupe, je rentre, je mange et je dors ! Je suis d’autant plus rigoureux sur ma mobilité, ma prépa physique, mes routines car les jeux arrivent et je fais tout pour arriver en forme et, je touche du bois, pas blessé !

As-tu un conseil, un ptit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ?

Quelle pression (rire) ! Croire en soi, ne pas écouter ceux qui vont te dire que ce n’est pas possible. Si on en rêve, tout faire pour y arriver. Si on n'y arrive pas, ce n’est pas grave mais il ne faut pas se mettre de limites ou laisser les autres t’en mettre.


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