Le nouveau président du Comité Départemental du Sport Adapté, élu au CDOS Gironde et bénévole dans plusieurs manifestations sportives, nous raconte son vécu en tant que bénévole aux Jeux Olympique 2024 au sein du Matmut Atlantique.
Pourquoi avez-vous voulu être bénévole pour ces Jeux de Paris 2024 ?
J’ai déjà fait plusieurs manifestations en tant que bénévole. C’est une chance d’avoir les Jeux en France, la dernière fois c’était il y a 100 ans, et encore plus d’être dans une ville qui accueille une discipline (NDLR : le football). Donc c’était l’occasion de voir le monde olympique !
Pourquoi avez-vous décidé d’être bénévole ?
Parce que je me suis retrouvé à ne plus pouvoir travailler. Il n’y avait pas 36 solutions. Ou je restais chez moi devant ma télé, ou je faisais quelque chose qui me plaisait en faisant du bénévolat. Je m’y suis pris et depuis, j’en fais tout le temps.
A quels Jeux avez-vous participé ?
On était un groupe de 6 bénévoles appartenant au Comité Département du Sport Adapté avec nos encadrants et nous n’avons participé qu’aux Jeux Olympiques à Bordeaux. Nous souhaitions faire également les Paralympiques à Paris, mais malheureusement cela n’a pas pu être possible.
Et aux Jeux Paralympiques vous auriez eu une discipline préférée ?
Non peu importe le sport, je n’avais pas de préférence.
Aviez-vous déjà été bénévole pour une manifestation sportive auparavant ?
Oui, j’ai été bénévole pour les deux Coupes du Monde de Rugby en France (2007 au stade Chaban Delmas et 2023 au stade Matmut Atlantique). J’ai également été bénévole aux Championnats du Monde du sport adapté, les Global Games, l’année dernière à Vichy. J’ai également fait du bénévolat en tant que stadier pendant 15 ans au Stade Rochelais.
Quelles ont été vos tâches en tant que bénévole aux JO et dans vos autres manifestations ?
Aux JO, la première journée, j’étais à l’entrée d’une partie des tribunes, puis je suis passé à l’entrée pour scanner les billets. Aux Coupes du Monde de rugby également.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Mon plus beau souvenir et qui est le plus important, c’est le dernier match à Bordeaux, le quart de finale entre la France et l’Argentine : il y avait une ambiance incroyable, le stade était plein, c’était vraiment très fort à vivre. Tout s’est vraiment bien passé ! A la fin des matchs on retournait aux portes pour faire sortir le public et il y avait une ambiance extraordinaire, les gens se tapaient dans les mains etc... On avait un local, qui était un des salons du stade, ce qui était bien c’est que tranquillement on faisait rentrer les personnes dans le stade puis on allait dans ce salon où on pouvait voir les matchs. J’ai également retrouvé pendant le bénévolat aux JO, des personnes avec qui j’ai été bénévole pendant la coupe du monde de rugby, les mêmes agents de sécurité également donc c’était vraiment une bonne ambiance partout !
Qu’est-ce que cela vous a apporté dans votre vie de bénévole ?
Participer aux JO c’est quand même fort, on ne peut pas faire plus haut je pense ! C'est un peu compliqué de faire mieux. Mais on est en liaison avec une personne de la Fédération de Sport Adapté qui s’occupe de ça et qui va nous orienter s’il y a de nouveau de grandes manifestations.
Vous avez un petit blues ?
Oui un petit, c’était vraiment sympa. Il y avait vraiment une différence entre les Jeux et les autres manifestations que j’ai faites. Notamment au niveau des sponsors où la direction des bénévoles était plus stricte et rigoureuse qu’à la Coupe du Monde de Rugby par exemple. Mais pour l’ambiance c’était aussi extraordinaires les unes que les autres.
Vous souhaitez participer aux Jeux de 2028 ?
Pourquoi pas ! Je parle un peu anglais donc ça peut le faire (rires). Mais dans le sport il y a toujours moyen de se comprendre ! Si je peux recommencer les JO c’est avec plaisir. En plus il y a ceux d’hiver en 2030 qui s’annoncent dans les Alpes !