Rencontre avec Viktoria Horpenchenko, championne de France d'escrime M20 2023 !

Viktoria Horpenchenko, escrimeuse depuis l’âge de 8 ans à Kiev, a remporté le championnat d'Ukraine M20 en individuel et par équipe et les championnats de France M20 par équipe en 2023. En tant que sportive professionnelle, elle vise les Jeux Olympiques depuis ses débuts, considérant cette compétition comme le summum de sa carrière. Le CDOS Gironde la soutient pleinement dans sa quête olympique ! 

Quand as-tu commencé l’escrime et où ? Comment es-tu venue à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé l’escrime quand j’avais 8 ans en Ukraine à Kiev. Avant de faire de l’escrime, j'ai fait du tennis pendant 3 ans. Mais les compétitions au tennis sont accessibles à l’âge de 12 ans. Je trouvais ça très long d’attendre et j’en ai parlé avec mes parents pour trouver un autre sport. Ma mère m’a proposé l’escrime parce que quand elle était jeune, elle a fait de l’escrime pendant 8 ans. Elle a ajouté que c'était un sport très élégant et noble, et comme j'ai toujours été une combattante et que j'aime les films de pirates et de mousquetaires, cela m'a vraiment impressionnée et j'ai réalisé que c'était ce que je voulais faire ! 

Dans quel club es-tu licenciée ? 

Je suis licenciée au club central d'escrime de la ville de Kiev, en Ukraine où je me suis entraînée depuis l'âge de 8 ans. Je fais des compétitions nationales et internationales pour l'Ukraine. Mais également je suis licenciée au club bordelais “BEC escrime” où je m'entraîne en ce moment avec des athlètes français et mon coach français Dimitri Audren. 

Quels sont tes derniers titres ? 

J’ai gagné le championnat d’Ukraine M20 individuel et par équipe et les championnats de France M20 par équipe en 2023. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ? 

Ce que j'aime le plus dans mon sport, c'est qu'il m'a permis de rencontrer beaucoup de gens formidables, dont la plupart sont devenus mes amis. J'ai passé la majeure partie de mon enfance à m'entraîner, l'escrime est donc devenue une grande famille pour moi. Toutes mes plus belles aventures, mes plus beaux voyages et mes plus beaux souvenirs sont liés à l'escrime. Je vis ce sport et les émotions qu'il me procure ! 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Pour être honnête, il y en a beaucoup. J'adore nos voyages en bus pour assister à des compétitions françaises avec le club de Bordeaux.  

Cependant, le plus récent et le plus brillant a été le stage d'entraînement aux États-Unis, où nous avons passé un moment très amusant et efficace avec l'équipe et les entraîneurs ukrainiens. Pour moi, c'était le premier stage d'entraînement avec mon équipe depuis le début de la guerre en Ukraine, cela m'a rappelé cette atmosphère et ces moments qui m'ont beaucoup manqué. 

Comment es-tu arrivée à Bordeaux ? 

Lorsque je suis arrivé en France, nous avons été accueillis par une famille française, mais malheureusement il n'y avait pas d'escrime à Montauban. J’ai discuté avec mon amie ukrainienne pour savoir si elle connaissait quelqu'un qui pourrait m'aider à trouver un club d'escrime près de chez moi. Elle m'a suggéré de contacter Marion Rousseau et, par le biais des réseaux sociaux, elle m'a informé qu'elle s'entraînait à Bordeaux ! C'est un miracle ! C'est ainsi que j'ai atterri à Bordeaux quelques temps plus tard. 

Est-ce que tu es sportive professionnelle ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Je suis sportive de haut niveau et également en licence STAPS pour mes études. 

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

J’ai envie de faire les Jeux Olympiques depuis que j’ai commencé l’escrime. Ça représente de grandes choses parce que ça n’est pas une compétition comme les autres. C’est comme une montagne de sports. Tout le monde s’entraîne, fait tout pour y aller, et pour gagner bien sûr ! 

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ? 

Cette saison, je participe à de nombreuses compétitions. Je me suis beaucoup entraînée l'été dernier et de septembre à décembre. Depuis janvier, je participe à des compétitions tous les week-ends. Comme je l'ai dit, je reviens d'un camp d'entraînement aux États-Unis où nous faisions deux séances d'entraînement par jour. Le matin, nous faisions des étirements et des leçons individuelles avec l'entraîneur, et l'après-midi, nous faisions de l'escrime. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ? 

Je dirai qu’il ne faut jamais s’arrêter, même si quelque chose ne fonctionne pas, il faut continuer sa discipline et croire que tout va s’arranger. Le travail sera forcément récompensé à la fin. Ce n’est pas le talent qui fait tout dans le sport, c’est surtout le travail ! 


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