Enzo Jean, judoka passionné, a décroché la cinquième place aux championnats d'Europe junior et deux victoires en compétitions internationales sénior. Professionnel du judo, il vit de sa passion, un privilège rare en France. Les Jeux Olympiques sont son rêve d'enfant, symbolisant l'excellence sportive. Le CDOS Gironde le soutient et ne doute pas que son énergie et sa rigueur le mèneront vers ses objectifs !
Quand as-tu commencé le judo et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ?
J’ai commencé le judo à Bourg sur Gironde à 4 ans. C’est mon père qui m’a mis au judo parce qu'il en avait lui-même fait un petit peu et il avait pratiqué plusieurs sports de combat comme la boxe. Il trouvait que, pour un enfant, le judo était un des sports les plus complets et c’est un sport où l’on pouvait commencer tôt ce qui était bien parce que j’étais un enfant assez hyperactif. Il aimait bien aussi le côté code moral et les valeurs du judo.
Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ?
Aujourd’hui je suis jeune sénior, j’étais en junior il y a deux ans environ.
En ce qui concerne mes derniers titres, j’ai terminé cinquième aux championnats d’Europe junior et j’ai gagné une coupe d’Europe junior. Récemment, j’ai gagné deux compétitions internationales séniors.
Je vais maintenant faire des Grand Slam, ce sont des compétitions sur le plus haut niveau mondial sénior.
Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?
J’aime deux choses dans le judo. La première chose, c’est le combat, j’adore le judo pour ça. La deuxième chose, c’est cette quête de vouloir progresser et être meilleur que les autres.
Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ?
Pour le moment, le plus beau souvenir de ma carrière c’est quand j’ai gagné la coupe d’Europe de Paris en junior en 2022 parce que c’était à la maison et c’était devant ma famille. Ça m’a permis de me qualifier aux championnats d’Europe et aux championnats du monde junior et de rentrer à l’INSEP. Ça a vraiment été un résultat très important dans ma carrière !
As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ?
J’ai été inspiré par beaucoup de sportifs, notamment Teddy Riner. Quand j’étais petit j’aimais bien Mike Tyson, John Jones, Conor McGregor... mais j’étais surtout inspiré par Ilías Iliádis, c’est un judoka grec qui est champion olympique en –90kg. Quand j’étais petit il n’y avait pas encore Instagram, les réels... et lui il commençait déjà à faire des vidéos sur YouTube de ses entraînements et de ses compétitions, et c’est ce qui m’a donné envie de faire du haut niveau.
Est-ce que tu es sportif professionnel ou est-ce que tu as une activité à côté ?
Aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir vivre de mon sport, je ne gagne pas encore énormément d’argent mais je gagne assez pour payer mon loyer et vivre. C’est une chance parce qu’il n’y a pas beaucoup de judokas en France qui peuvent vivre de leur passion.
Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Les Jeux Olympiques c’est un objectif depuis que je suis tout petit parce que je regardais le judo à la télé avec Ilías Iliádis, et j’ai toujours rêvé de faire les JO.
Pour moi les Jeux Olympiques ça a un côté très traditionnel et historique. Le fait que ça soit tous les 4 ans ça rajoute de la valeur. Je trouve que c’est la plus belle compétition du monde tout sport confondu.
À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ?
Ma journée commence par un entraînement de combat de judo de 2h à 3h, ensuite je mange à l’INSEP puis je fais la sieste, j’ai un deuxième entraînement l’après-midi et c’est soit de la technique soit de la préparation physique. En fin de journée je fais de la balnéothérapie pour récupérer. Cette journée je la répète du lundi au samedi.
As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ?
Le conseil que je donnerai c’est de toujours croire en ses rêves, de laisser personne nous mettre des bâtons dans les roues ou nous dire que ce n’est pas possible ou de vouloir nous ralentir. Pour réussir il faut vraiment s’écouter soi-même et être vraiment déterminé. Si on est vraiment déterminé, qu’on bouscule les choses et qu’on s’entraîne vraiment fort, on pourra toujours arriver au maximum de ses capacités. C’est à dire qu’il y a des personnes qui sont construites pour être championnes olympiques et d’autres médaillées en championnat d’Europe etc. mais quoi qu’il arrive, si on croit en soi et qu’on s’entraîne fort, on pourra toujours aller au maximum de ses capacités !
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