Rencontre avec Mickael Miguez, champion d'Europe 2022 de cécifoot !

Mickael Miguez, joueur de cécifoot depuis 2012 à l’UNADEV Bordeaux, a remporté de nombreux titres nationaux et internationaux, dont le championnat d'Europe en 2022. Passionné de foot, il jongle entre sa carrière sportive et son travail de kinésithérapeute libéral. Mickael considère les Jeux Paralympiques comme le graal de sa discipline. Le CDOS Gironde est derrière lui ! 

Quand as-tu commencé le cécifoot et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé le cécifoot après les Jeux de Londres en décembre 2012 à l’UNADEV Bordeaux. Du fait de ma déficience visuelle, arrivé à un moment ce n’est plus possible de jouer en valide car ma vue avait vraiment baissé. J’ai entendu parler du cécifoot grâce aux Jeux de Londres et de la médaille d’argent de l’équipe de France. Je m’y suis intéressé et j’ai découvert qu’il y avait un club sur Bordeaux ! La pratique était beaucoup plus adaptée pour moi. 

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

J’ai été plusieurs fois champion de France et vainqueur de la coupe de France avec le club de Bordeaux. L’année dernière, on a été champion de France mais on a perdu la coupe de France aux tirs au but. Au niveau international, je suis champion d'Europe avec l’équipe de France en 2022 à Pescara (Italie). On est vice-champion d’Europe en 2019 à Rome. On a participé aux Jeux de Tokyo en 2021. On a fait deux coupes du monde, une en 2018 où ça a été compliqué pour moi et l’été 2023 à Birmingham, on termine 7ème car on perd en quart de finale contre le Brésil. 

Dans quel club es-tu licencié ? 

Je suis toujours licencié dans le club de l’UNADEV Bordeaux. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?  

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est la cohésion de groupe, le fait de faire un sport où on est plusieurs, où il y a une ambiance de groupe. J’adore aller décrocher des titres et performer collectivement. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Mon plus beau souvenir je pense que c’est en 2022, le titre de champion d’Europe à Pescara ! Quand on voyait les autres équipes on se disait qu’ils étaient vraiment très forts et on a réussi collectivement à aller décrocher ce titre de champion d’Europe. Je pense que personne ne s’y attendait.  

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ? 

J’aime beaucoup Andres Iniesta qui est un joueur espagnol qui jouait dans les années 2000/2010 au FC Barcelone. C’est un battant, il ne lâche rien. On le voit à sa préparation, à sa carrière et aux nombreux titres qu’il a eus. C’est vraiment un super joueur ! 

Est-ce que tu es sportif professionnel ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Je suis athlète de haut niveau avec les contraintes de l’amateur (rires). Je suis kinésithérapeute libéral, j’ai un cabinet sur le Porge (Gironde). 

Depuis quand les Jeux Paralympiques sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Pour le cécifoot les Jeux c’est le graal, c’est la plus haute compétition, c’est une vitrine nationale et internationale. C’est quelque chose de très particulier, les Jeux c’est vraiment le summum des compétitions. C’est très important, mais les autres compétitions restent aussi très importantes. Les Jeux c’est quand même particulier parce que ça réunit les huit meilleures nations au monde qui s’affrontent pour décrocher une médaille (au moins une des trois couleurs). 

À quoi ressemble ta journée type ? 

Mes journées sont toutes différentes ! Par exemple, pour ma journée du mercredi, je pars à l’entraînement le matin, on s’entraîne de 10h à 12h. A midi je pars au Porge pour aller travailler dans mon cabinet jusqu’à 20h/21h, je rentre, je mange et je me repose. Si je prends ma journée du samedi, j’ai entraînement de 9h à 11h et l’après-midi je me repose et je fais des étirements. C’est vraiment très aléatoire mais souvent c’est entraînement, travail, repos ! 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et peut-être participer aux Jeux Paralympiques ? 

Au-delà de faire les Jeux Paralympiques, lorsqu’on fait des compétitions, il ne faut rien lâcher. Il y a des hauts et des bas comme dans toute carrière sportive, on ne peut pas tout le temps être en haut mais il ne faut vraiment rien lâcher ! L’échec, c’est ce qui nous permet de mieux rebondir, on apprend de ses erreurs. 

Liste des sportifs girondins sélectionnés pour les Jeux Olympiques !

 

Voici la liste des athlètes girondins sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ! 🇫🇷

Nous soutenons l'équipe de France et plus particulièrement les sportifs issus de nos clubs girondins ! Le CDOS Gironde est de tout cœur avec vous ! GO GO GO 💪

La liste des athlètes girondins paralympiques arrive bientôt ! 🤗

Rencontre avec Marie Vonderheyden, para cavalière de dressage !

Marie Vonderheyden, para cavalière de dressage, vise les Jeux Paralympiques de Paris 2024 avec détermination ! Après ses succès internationaux, cette athlète persévérante continue de s'entraîner pour atteindre ses objectifs. Le CDOS Gironde est derrière elle et ne doute pas que sa force et son travail la mèneront vers la réussite ! 

Quand as-tu commencé l'équitation et où ? Comment es-tu venue à pratiquer le para dressage ? 

J’ai commencé à l’âge de 6 ans avec ma maman qui tenait un club et qui montait en dressage. C'était dans la région bordelaise à Vayres, puis a Pompignac, ensuite en compétition de CCE (concours complet d’équitation) aux écuries Favereau. 

Avant mon accident, je travaillais pour une cavalière de saut d'obstacles et je montais ses chevaux… Après mon accident, on m'a remis à cheval en équithérapie parce que maman pensait que ça serait bon pour ma rééducation. A vrai dire le cheval m’a mis à terre, mais il m'a aussi permis de me réparer.  Au fur et à mesure, comme j'aime la compétition, j'ai débuté le paradressage et cette discipline m’aide énormément pour évoluer. 

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

Aujourd’hui je me prépare intensivement car j’espère être sélectionnée pour aller aux Jeux Paralympiques 2024 avec mon cheval BOMBASTIC D’ARION. 

Mon dernier concours international (CPEDI 3*) était à Fontainebleau fin avril et j'étais 1ère aux 3 tests, de plus la seule française à recevoir la 1ère place.  

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?  

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est le contact les chevaux, de pouvoir les faire évoluer dans la performance. Je suis aussi très motivée par la compétition, ça j'adore ! 

 Je me sens plus capable d'accomplir des choses à cheval maintenant que à pied. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Mon plus beau souvenir dans ce sport, c'est ma rencontre avec d'autres para athlètes, on se rend compte qu’on est moins seul. 

As-tu été inspirée par une sportive ou un sportif ? 

J’ai été inspirée par Rihards SNIKUS de Lettonie, ce garçon gagne tout, il est en grade et a un courage fou car il ne peut pas parler. Il y a beaucoup de respect entre nous. 

J'admire aussi l’athlète girondin Laurent Chardard, que j'ai eu le plaisir de rencontrer lors d'un regroupement de para athlètes.  Il se prépare comme moi mais en natation. 

Je suis très inspirée par tous ces gens dont la vie a changé et qui demeurent positifs. 

Est-ce que tu es sportive professionnelle ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Aujourd’hui, j’ai la chance de vivre de mon sport. 

Depuis quand les Jeux Paralympiques sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Les JP sont un objectif depuis 2019 lorsque j'ai recommencé à monter en concours !! 

D’arriver à atteindre cet objectif c’est immense… c’est un concours x 100. De passer par des JP dans le monde, pour moi c'est irréel, c'est difficile de me dire que je peux peut-être arriver à ça, mais ces JP me motivent. Les JP pourront me permettre de pouvoir parler du handicap et de l’intégration dans la société à notre niveau.  Vivre un challenge de ce genre m’aide à continuer d’évoluer et de progresser. C’est un facteur de grande rééducation et de projection de vie.  

À quoi ressemble ta journée type ? 

Je suis très lente… j'ai besoin de 2h pour me préparer le matin, ensuite je pars m'entrainer à cheval, je fais des soins et analyse, puis le déjeuner et la sieste / dans l’après-midi, je suis soit à cheval, soit en salle de gym avec coach, soit en préparation mentale et théorie.  

Je passe aussi du temps sur ma communication et mon Instagram. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et peut-être participer aux Jeux Paralympiques ? 

Si j’ai un conseil à donner, c’est de rester dans son projet, de se fixer des objectifs même si on change, et de toujours avoir une ligne de conduite. Il ne faut jamais abandonner son projet et accepter l'aide des autres car on ne peut pas y arriver seul. 

Ce n’est pas toujours facile mais ça aide de garde des objectifs, il faut rester focus. On a l’impression de s’isoler beaucoup mais à la fois, vivre des challenges nous permet de continuer de vivre. 

Rencontre avec Benjamin Garcia, Champion du Monde et Champion d’Europe de skate !

Champion du Monde et Champion d’Europe de skate, Benjamin Garcia nous livre une interview sincère et captivante ! Animé par le partage de sa passion et la convivialité de sa discipline, il aimerait un jour pouvoir vivre son rêve des JO ! 

Quand as-tu commencé le skate et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé le skate à l’âge de 13 ans. J’ai débuté de manière assez simple, comme beaucoup de skateurs, c’est un voisin qui était en cours avec moi qui venait en skate au collège. Un jour il m’a fait essayer et j’ai accroché. A partir de là, pour partager des moments avec lui j’ai dû avoir mon propre skate. C’est ma grand-mère qui me l’a acheté et je n’ai jamais lâché ! Forcément quand on commence le skate, on n’imagine pas que ça puisse devenir un métier. C’est le fruit du travail qui a permis cette consécration mais à la base c’était un jeu et ça reste toujours au fond. 

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

Il y a quelques années j’ai été champion du monde et champion d’Europe. Ensuite, il y a eu tout le parcours pour les Jeux Olympiques que ce soit pour Tokyo ou pour Paris. Jusqu’au mois de février, j’étais toujours potentiellement qualifiable pour les JO de Paris 2024 d’après notre coach de l’équipe de France. Mais la Fédération de skate a fait le choix en février de ne plus m’amener sur les étapes qualificatives sans aucune raison. Je reste un peu sur ma faim sachant que notre coach de l’équipe de France m’avait inscrit sur l’étape qui me permettait de rentrer dans le top 44 pour finir la qualification. Je n’ai eu aucune explication de la part de la fédération. Ils ont préféré amener des riders qui n’étaient pas qualifiables parce qu'ils avaient fait de mauvais résultats dans le parcours qualificatif des Jeux. Je ne comprends pas trop cette décision. C’est au niveau de la DTN qu'ils ont réfuté le choix du coach qui m’avait inscrit. Quand c’est un choix de la DTN on ne peut rien faire, il n’y a pas de recours possible. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ? 

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est le côté liberté d’expression et la communauté qu’on a dans notre sport. C’est à dire qu’on va vraiment être toujours tous ensemble entre potes, même s’il y a des enjeux et de la compétition. C'est vraiment le propre du skate, même au moment des compétitions on se félicite tous et on est tous ravis pour la réussite de nos potes, même s’ils viennent d’autres pays. On voyage toute l’année tous ensemble à travers plusieurs circuits différents, il y a le moment compétition de la journée, mais le reste du temps on vie ensemble, on est très fraternels et il a beaucoup de fair-play. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Mon plus beau souvenir il est en Jamaïque. A l’issue d‘une compétition en Floride, le directeur du club de Paris m’a invité à venir en Jamaïque pour rencontrer la culture du pays. Après ce voyage et après avoir fait skaté énormément d’enfants qui, eux, n’avaient jamais vu un skate, ça a été comme un électrochoc pour moi. Ce souvenir restera pour toujours en moi parce que c’est après ce voyage que je me suis donné à 100% pour tous les jeunes que ce soit en France ou en dehors de nos frontières. C’est aussi à partir de là que j’ai créé l’association Bordeaux Skate Culture. Il faut savoir qu’au départ j’étais assez concentré sur ma carrière d’athlète égocentrique. J’étais fixé sur moi-même, à vouloir performer et être fier de moi, et à partir de ce voyage-là, je me suis rendu compte qu’il y avait quelque chose de beaucoup plus riche sur lequel je pouvais voyager et m’épanouir : le partage. 

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ? 

Le skate est une forme d’art, et on s’inspire énormément du style des autres skateurs du monde entier. Chaque skateur va avoir une certaine affinité avec certains styles de skateurs. A partir de là, j’ai eu mes inspirations comme Miles Silvas. C’est un skateur qui s’est exprimé dans la rue avec des exécutions qui lui sont propres. J’essaye de m’imprégner de ses inspirations. Il y a aussi Ishod Wair. Encore une fois, le skate se pratique ensemble et pas seul, vous ne verrez jamais un skateur tout seul. On s’inspire aussi de ses amis, on va s’entraider et se challenger. 

Est-ce que tu es sportif professionnel ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Mon activité principale est d’être skateur professionnel car je suis athlète pour Decathlon skateboarding. J’ai d’autres sponsors à côté qui me permettent de vivre de ma passion. À la suite de mon voyage en Jamaïque en 2019, j’ai monté l’association Bordeaux Skate Culture pour laquelle j’ai été bénévole pendant des années. Grâce à une subvention de l’Agence Nationale du Sport, l’association a réussi à me salarier pour mon poste de directeur depuis novembre 2023. 

Tu es licencié dans quel club ? 

J’ai commencé dans un club qui s’appelait Board’o. Ensuite, en 2017 je suis passé chez Paris Skate Culture pour représenter la ville de Paris. Puis Bordeaux m’a pris sous son aile cette année pour représenter la ville de Bordeaux. Je suis donc licencié chez Bordeaux Skate Culture. 

Est-ce que tu as toujours des liens avec ton premier club ? 

Non je n’ai plus de liens avec mon premier club. C’était un club emblématique de Bordeaux qui a été géré par un skateur. Mais lorsqu’il est parti à la fédération, le club a coulé.  

Pour le club de Paris Skate Culture, j’ai de très bonnes relations avec eux parce que c’est avec eux que nous avons le projet en Jamaïque pour l’association Jamaïca Skate Culture. C’est grâce au club de Paris qu’on a fondé Bordeaux Skate Culture. 

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Les JO ça a été un objectif depuis que le skate est rentré aux Jeux en août 2018. Ça a toujours été un objectif de partager ce moment avec des athlètes issus d’autres sports. C’est vraiment quelque chose que je voulais vivre et que je souhaite vivre une fois dans ma vie. J’ai eu la chance grâce à la ville de Paris de participer l’année dernière à la répétition du bateau de la cérémonie d’ouverture sur les quais de la Seine, avec les différents athlètes, notamment Usain Bolt. J’ai eu un avant-goût de ce que pouvaient être les JO et c’est quelque chose que j’aimerai vivre un jour. Le skate n’a pas du tout besoin des JO, c’est plutôt les Jeux qui ont besoin du skate pour un manque d’audience chez les 18-25 ans. 

C’est vrai qu’aujourd’hui, pouvoir participer à cette compétition avec tous mes potes ça serait extraordinaire.  

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ? 

J’ai eu un grand changement dans ma vie parce que je suis devenu papa en septembre 2023. Ma journée se résume à me lever le matin, à amener mon petit garçon à la crèche pour 9h30. Ensuite, le matin je vais à la salle de sport et je vais skater sur la pause du midi. L’après-midi je travaille pour les différents projets de l’association et pour les cours du club. Je vais chercher mon fils à 18h et je passe le reste de ma soirée avec lui ! 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ? 

Si j’ai un conseil à donner, c’est de s’essayer, de ne pas rester intimidé par ce que peut dire la société. Si vous avez un projet ou un rêve, il faut l’essayer. Si vous y arrivez tant mieux, vous serez super content. Si vous n’y arrivez pas, vous serez tout aussi content dans l’idée où vous n’aurez pas de regrets. Il n’y a rien de pire que de grandir avec des regrets, en sachant qu’une carrière sportive s’arrête quand même assez prématurément. On sait pertinemment qu’à partir d’un certain âge le sport de haut niveau n’est plus possible, il faut vraiment s’essayer à ses rêves ! 

Rencontre avec Viktoria Horpenchenko, championne de France d'escrime M20 2023 !

Viktoria Horpenchenko, escrimeuse depuis l’âge de 8 ans à Kiev, a remporté le championnat d'Ukraine M20 en individuel et par équipe et les championnats de France M20 par équipe en 2023. En tant que sportive professionnelle, elle vise les Jeux Olympiques depuis ses débuts, considérant cette compétition comme le summum de sa carrière. Le CDOS Gironde la soutient pleinement dans sa quête olympique ! 

Quand as-tu commencé l’escrime et où ? Comment es-tu venue à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé l’escrime quand j’avais 8 ans en Ukraine à Kiev. Avant de faire de l’escrime, j'ai fait du tennis pendant 3 ans. Mais les compétitions au tennis sont accessibles à l’âge de 12 ans. Je trouvais ça très long d’attendre et j’en ai parlé avec mes parents pour trouver un autre sport. Ma mère m’a proposé l’escrime parce que quand elle était jeune, elle a fait de l’escrime pendant 8 ans. Elle a ajouté que c'était un sport très élégant et noble, et comme j'ai toujours été une combattante et que j'aime les films de pirates et de mousquetaires, cela m'a vraiment impressionnée et j'ai réalisé que c'était ce que je voulais faire ! 

Dans quel club es-tu licenciée ? 

Je suis licenciée au club central d'escrime de la ville de Kiev, en Ukraine où je me suis entraînée depuis l'âge de 8 ans. Je fais des compétitions nationales et internationales pour l'Ukraine. Mais également je suis licenciée au club bordelais “BEC escrime” où je m'entraîne en ce moment avec des athlètes français et mon coach français Dimitri Audren. 

Quels sont tes derniers titres ? 

J’ai gagné le championnat d’Ukraine M20 individuel et par équipe et les championnats de France M20 par équipe en 2023. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ? 

Ce que j'aime le plus dans mon sport, c'est qu'il m'a permis de rencontrer beaucoup de gens formidables, dont la plupart sont devenus mes amis. J'ai passé la majeure partie de mon enfance à m'entraîner, l'escrime est donc devenue une grande famille pour moi. Toutes mes plus belles aventures, mes plus beaux voyages et mes plus beaux souvenirs sont liés à l'escrime. Je vis ce sport et les émotions qu'il me procure ! 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Pour être honnête, il y en a beaucoup. J'adore nos voyages en bus pour assister à des compétitions françaises avec le club de Bordeaux.  

Cependant, le plus récent et le plus brillant a été le stage d'entraînement aux États-Unis, où nous avons passé un moment très amusant et efficace avec l'équipe et les entraîneurs ukrainiens. Pour moi, c'était le premier stage d'entraînement avec mon équipe depuis le début de la guerre en Ukraine, cela m'a rappelé cette atmosphère et ces moments qui m'ont beaucoup manqué. 

Comment es-tu arrivée à Bordeaux ? 

Lorsque je suis arrivé en France, nous avons été accueillis par une famille française, mais malheureusement il n'y avait pas d'escrime à Montauban. J’ai discuté avec mon amie ukrainienne pour savoir si elle connaissait quelqu'un qui pourrait m'aider à trouver un club d'escrime près de chez moi. Elle m'a suggéré de contacter Marion Rousseau et, par le biais des réseaux sociaux, elle m'a informé qu'elle s'entraînait à Bordeaux ! C'est un miracle ! C'est ainsi que j'ai atterri à Bordeaux quelques temps plus tard. 

Est-ce que tu es sportive professionnelle ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Je suis sportive de haut niveau et également en licence STAPS pour mes études. 

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

J’ai envie de faire les Jeux Olympiques depuis que j’ai commencé l’escrime. Ça représente de grandes choses parce que ça n’est pas une compétition comme les autres. C’est comme une montagne de sports. Tout le monde s’entraîne, fait tout pour y aller, et pour gagner bien sûr ! 

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ? 

Cette saison, je participe à de nombreuses compétitions. Je me suis beaucoup entraînée l'été dernier et de septembre à décembre. Depuis janvier, je participe à des compétitions tous les week-ends. Comme je l'ai dit, je reviens d'un camp d'entraînement aux États-Unis où nous faisions deux séances d'entraînement par jour. Le matin, nous faisions des étirements et des leçons individuelles avec l'entraîneur, et l'après-midi, nous faisions de l'escrime. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ? 

Je dirai qu’il ne faut jamais s’arrêter, même si quelque chose ne fonctionne pas, il faut continuer sa discipline et croire que tout va s’arranger. Le travail sera forcément récompensé à la fin. Ce n’est pas le talent qui fait tout dans le sport, c’est surtout le travail ! 

Rencontre avec Khalifa Youme, 13 fois champion de France de cécifoot !

Khalifa Youme, joueur de cécifoot, compte 13 titres de champion de France et a participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Il jongle entre sa passion pour le cécifoot et son travail en insertion sociale. Les Jeux Paralympiques représentent un objectif majeur pour lui, symbolisant des moments extraordinaires de rencontre et d'accomplissement. Le CDOS Gironde est derrière lui !  

Quand as-tu commencé le cécifoot et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé le cécifoot en décembre 2005 à Bordeaux. A l’époque, je venais juste d’arriver à Bordeaux et je ne connaissais pas encore le cécifoot. J’ai regardé avec un ami le journal de France 2, et il y avait un reportage sur l’équipe de France de cécifoot. Je me suis renseigné et on m’a dit qu’à Bordeaux il y avait un grand club de cécifoot, c’était le meilleur club de France. Et j’ai intégré ce club en 2005 ! 

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

J’ai été 13 fois champion de France. J’ai participé aux championnats du monde de cécifoot en 2018. J’ai fait les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021 et les championnats du monde en 2023 à Birmingham, on a été sortis en quart de finale. J’ai aussi été meilleur buteur de la coupe de France en 2018. 

Dans quel club es-tu licencié ? 

Je suis licencié au FC cécifoot Précy-sur-Oise. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?  

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est la rencontre des joueurs, les périodes de compétitions et de rassemblement en équipe de France où c’est très convivial. On est entre potes, on se taquine, on joue ensemble... ce sont des moments qui sont très importants pour moi. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Mon plus beau souvenir, c’est quand on a remporté la coupe de France en 2023. C’était particulier parce que je jouais contre mon ancien club. Ils étaient persuadés que je n’allais pas gagner parce que je venais de changer de club. Finalement, mon équipe a gagné aux tirs au but, et j’ai eu la chance de mettre le but gagnant. Ça m’a fait beaucoup de bien ! 

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ? 

J’ai toujours été passionné de football, bien avant de connaître l’existence du cécifoot. Le joueur qui m’a le plus marqué c’est Zinedine Zidane. C’est à cette époque que j’ai commencé à m’intéresser au football, dans les années 97/98. Ce joueur m’a fait aimer le football encore plus.  

Est-ce que tu es sportif professionnel ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Le cécifoot n’est pas encore un sport professionnel. C’est encore un sport amateur. Je suis consultant en emploi en insertion sociale et professionnelle. 

Depuis quand les Jeux Paralympiques sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Participer aux Jeux paralympiques ça représente quelque chose d’extraordinaire, le fait de vivre dans le village olympique, de rencontrer d’autres athlètes... Ce sont des moments que tout sportif souhaite vivre. Et j’aimerai vraiment pouvoir vivre la même chose à Paris. La particularité cette année c’est que ça sera chez nous, et le terrain de cécifoot sera construit devant la tour Eiffel. Ça sera vraiment un moment important pour nous en tant que sportif de haut niveau. 

À quoi ressemble ta journée type ? 

Je m’entraine 4 à 5 fois par semaine. Par exemple le mardi, le matin j’ai préparation physique à 9h, je reviens vers 12h pour manger et me reposer. Je suis souvent fatigué parce que j’ai un coach qui est très exigent et qui me fait beaucoup travailler. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et peut-être participer aux Jeux Paralympiques ? 

Je conseille aux personnes en situation de handicap de privilégier le sport. C’est très important pour notre santé et notre épanouissement personnel. Je conseille vraiment aux personnes qui hésitent encore, ou qui n’ont pas eu l’occasion de tester, d’essayer de faire des sports de compétitions ! 

Rencontre avec Maroussia Paré, championne du monde 4x200m en 2019 !

Maroussia Paré, sprinteuse depuis 2011, vice-championne de France en 2024 se prépare pour ses troisièmes Jeux Olympiques. Toujours éblouie et émue d’y participer, et fière d’appartenir à l’équipe de France, elle se prépare et jongle entre entraînements et vie professionnelle. Le CDOS Gironde est à fond derrière Maroussia et espère grandement sa qualification pour Paris 2024 ! 

Quand as-tu commencé l’athlétisme et où ? Comment es-tu venue à pratiquer cette discipline ? 

J’ai pris ma première licence d’athlétisme en septembre 2011 à Dax.  

Mon père faisait du demi-fond, j’ai un entourage familial sportif. Quand on est cadet on choisit sa discipline et j’ai choisi le sprint !  

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

J’ai été championne de France en février 2023 et vice-championne de France en février 2024. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ? 

Ce que j’aime le plus dans mon sport ce sont les émotions, il n’y a que dans l’athlétisme qu’on ressent des émotions comme ça. Encore ce matin, j’écoutais la rediffusion d’une finale de 4x400m en championnat d’Europe, c’est l’équipe de France qui gagne et sur le papier ce n’était pas “prévu” et c’est trop beau ! 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

C’est difficile de choisir il y en beaucoup ! Mais je dirai ma première sélection équipe de France sénior à 18 ans. J’ai un autre souvenir qui m’a beaucoup marquée c’est la finale de 400m aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Avec les filles du 4x200m on a aussi eu un titre de championne du monde en 2019 et ce n’était pas forcément prévu donc c’est sûr que ça marque ! 

As-tu été inspirée par une sportive ou un sportif ? 

Oui, j’ai été inspirée par Allyson Felix parce que c’était la seule sportive à laquelle je pouvais m’identifier. Quand j’ai commencé l’athlétisme, dans les années 2010, il y avait beaucoup de sportives qui étaient très musclées (avec de gros muscles), ce qui n’est pas mon cas. Je me disais olala comment je vais faire parce que physiquement je ne pouvais pas être comme elles, et j’ai vu Allyson Felix qui me ressemblait beaucoup plus que les autres sprinteuses. Elle était très forte et sa manière de courir était très fluide, c’est vraiment la seule à laquelle j’ai pu m’identifier. 

Est-ce que tu es sportive professionnelle ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Oui, j’ai une activité à côté, je suis psychologue. 

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Les Jeux Olympiques sont un objectif depuis 2015. Quand j’ai fait ma saison en 2015 on m’a dit que j’avais la possibilité de faire les JO et c’est devenu un objectif à ce moment-là ! Depuis j’ai pu faire Rio en 2016 et Tokyo en 2021. 

Les Jeux Olympiques pour moi c’est presque indescriptible parce que c’est tellement grandiose ! Je suis très émue à chaque fois parce que je me dis que je vais dans le village olympique, parce que c’est la maison des sportifs et il n’y a pas de plus grand lieu, c’est assez impressionnant ! Au-delà de la fierté personnelle, je me dis que je suis française et que c’est l’équipe de France quoi !! Il n’y a pas plus haut niveau de l’équipe de France que l’équipe de France olympique et de savoir que j’en fais partie c’est juste fou ! L’équipe de France ce n’est pas quelque chose qui est acquis, c’est le sport, il y a des choses qui changent, il y a des cycles, des nouveaux sportifs... ce n’est pas facile d’y arriver et quand on a ce soulagement se dire ok je suis en équipe de France, je fais les jeux, on souffle un peu quand même. On se dit, ça c'est fait, maintenant il faut faire les performances, mais c’est quand même une belle récompense déjà !  

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ? 

Je m’entraîne tous les jours du lundi au samedi, ça ressemble à une vie “normale”, mon travail c’est d’aller au stade. J’ai tout de même quelques missions professionnelles liées à mon métier de psychologue. Il y a aussi tout ce qui est récupération physique. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ? 

Il y aurait tellement de choses à dire... je leur dirais de se concentrer sur ce qu’ils ont, de l’optimiser et d’être eux-mêmes. Il ne faut pas se dire que pour faire les JO, je dois ressembler à tel ou tel athlète, parce qu’ils ont déjà des qualités et c’est mieux qu’ils s’appuient dessus car c’est naturel, plutôt que de s’inventer une personnalité ou une caractéristique qu’ils n’ont pas. 

Rencontre avec Béatrice Aoustin, détentrice du record du monde sport adapté au lancer de marteau !

Béatrice Aoustin, détentrice du record du monde sport adapté au lancer de marteau, se prépare pour Paris 2024 avec fierté ! Cette jeune athlète de 23 ans enchaîne les compétitions pour tenter de se qualifier pour les Jeux Paralympiques ! Le CDOS Gironde est derrière elle et ne doute pas que sa motivation et son travail la mèneront vers ses objectifs !

Quand as-tu commencé l’athlétisme et où ? Comment es-tu venue à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé l’athlétisme en 2014 à l’âge de 12 ans au SAM Mérignac. 

Au départ, je pratiquais la natation, l’équitation et le rugby. Puis on a déménagé et un ami de mon père m’a fait tester l’athlétisme. J’ai commencé par faire du sprint et je me suis ensuite spécialisée dans le lancer de marteau et de poids. 

Quels sont tes derniers records ? 

Mon dernier record date de février. J’ai battu le record du monde sport adapté au lancer du marteau avec un jet à 52m57 ! J’ai aussi battu mon record personnel au lancer du poids avec un jet à 12m21. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?   

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est qu’il y a un esprit et une ambiance d’équipe. C’est comme une sorte de famille. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Mon plus beau souvenir c’est les Global Games (jeux mondiaux du Sport Adapté) d’Australie en 2019. Je suis devenue championne du monde et entendre la marseillaise, c’était vraiment impressionnant ! Le stade était très grand et il y avait beaucoup de monde, je n’avais pas l’habitude d’en voir autant (rire) ! 

J’ai aussi un très bon souvenir à Salon-de-Provence où j’ai battu mon record sur le lancer de marteau et de poids. J’ai aussi eu la médaille de bronze pour le lancer de poids ! 

As-tu été inspirée par une sportive ou un sportif ? 

Oui j’ai été inspirée par Anta Mbow pour le lancer de marteau. C’est ma copine et c’est la première personne à m’avoir inspirée. Il y a aussi Alexandra Tavernier, elle a de la vitesse et une fluidité qui m’impressionne. Et la dernière c’est Rose Loga qui est championne de France de lancer de marteau en février à Salon-de-Provence. 

Qu’est-ce que les Jeux Paralympiques représentent pour toi ? 

Participer aux Jeux Paralympiques c’est réaliser un rêve, j’adorerai être sur le podium. J’aimerai beaucoup battre mon record mais y participer c’est déjà très bien ! Représenter la France me rend très fière mais c’est aussi une grande responsabilité ! 

À quoi ressemble ta journée type ?  

Je m’entraîne 5 fois par semaine, du lundi au vendredi. Fin février j’ai enchaîné les compétitions de sport adapté à Reims et à Salon-de-Provence. Donc j’ai quelques jours de repos et je reprends l’entraînement la semaine prochaine. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux Jeux Paralympiques ? 

Ce que j’aimerai dire c’est que même si on est en situation de handicap, on peut faire du sport. Un handicap n’empêche pas de faire du sport et dans la vie tout est possible. On peut aller loin malgré son handicap ! 

Rencontre avec Enzo Jean, cinquième aux championnats d'Europe junior de judo !

Enzo Jean, judoka passionné, a décroché la cinquième place aux championnats d'Europe junior et deux victoires en compétitions internationales sénior. Professionnel du judo, il vit de sa passion, un privilège rare en France. Les Jeux Olympiques sont son rêve d'enfant, symbolisant l'excellence sportive. Le CDOS Gironde le soutient et ne doute pas que son énergie et sa rigueur le mèneront vers ses objectifs ! 

Quand as-tu commencé le judo et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ? 

J’ai commencé le judo à Bourg sur Gironde à 4 ans. C’est mon père qui m’a mis au judo parce qu'il en avait lui-même fait un petit peu et il avait pratiqué plusieurs sports de combat comme la boxe. Il trouvait que, pour un enfant, le judo était un des sports les plus complets et c’est un sport où l’on pouvait commencer tôt ce qui était bien parce que j’étais un enfant assez hyperactif. Il aimait bien aussi le côté code moral et les valeurs du judo. 

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ? 

Aujourd’hui je suis jeune sénior, j’étais en junior il y a deux ans environ. 

En ce qui concerne mes derniers titres, j’ai terminé cinquième aux championnats d’Europe junior et j’ai gagné une coupe d’Europe junior. Récemment, j’ai gagné deux compétitions internationales séniors.  

Je vais maintenant faire des Grand Slam, ce sont des compétitions sur le plus haut niveau mondial sénior. 

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ? 

J’aime deux choses dans le judo. La première chose, c’est le combat, j’adore le judo pour ça. La deuxième chose, c’est cette quête de vouloir progresser et être meilleur que les autres. 

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ? 

Pour le moment, le plus beau souvenir de ma carrière c’est quand j’ai gagné la coupe d’Europe de Paris en junior en 2022 parce que c’était à la maison et c’était devant ma famille. Ça m’a permis de me qualifier aux championnats d’Europe et aux championnats du monde junior et de rentrer à l’INSEP. Ça a vraiment été un résultat très important dans ma carrière ! 

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ? 

J’ai été inspiré par beaucoup de sportifs, notamment Teddy Riner. Quand j’étais petit j’aimais bien Mike Tyson, John Jones, Conor McGregor... mais j’étais surtout inspiré par Ilías Iliádis, c’est un judoka grec qui est champion olympique en –90kg. Quand j’étais petit il n’y avait pas encore Instagram, les réels... et lui il commençait déjà à faire des vidéos sur YouTube de ses entraînements et de ses compétitions, et c’est ce qui m’a donné envie de faire du haut niveau. 

Est-ce que tu es sportif professionnel ou est-ce que tu as une activité à côté ? 

Aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir vivre de mon sport, je ne gagne pas encore énormément d’argent mais je gagne assez pour payer mon loyer et vivre. C’est une chance parce qu’il n’y a pas beaucoup de judokas en France qui peuvent vivre de leur passion. 

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ? 

Les Jeux Olympiques c’est un objectif depuis que je suis tout petit parce que je regardais le judo à la télé avec Ilías Iliádis, et j’ai toujours rêvé de faire les JO. 

Pour moi les Jeux Olympiques ça a un côté très traditionnel et historique. Le fait que ça soit tous les 4 ans ça rajoute de la valeur. Je trouve que c’est la plus belle compétition du monde tout sport confondu. 

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ? 

Ma journée commence par un entraînement de combat de judo de 2h à 3h, ensuite je mange à l’INSEP puis je fais la sieste, j’ai un deuxième entraînement l’après-midi et c’est soit de la technique soit de la préparation physique. En fin de journée je fais de la balnéothérapie pour récupérer. Cette journée je la répète du lundi au samedi. 

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ? 

Le conseil que je donnerai c’est de toujours croire en ses rêves, de laisser personne nous mettre des bâtons dans les roues ou nous dire que ce n’est pas possible ou de vouloir nous ralentir. Pour réussir il faut vraiment s’écouter soi-même et être vraiment déterminé. Si on est vraiment déterminé, qu’on bouscule les choses et qu’on s’entraîne vraiment fort, on pourra toujours arriver au maximum de ses capacités. C’est à dire qu’il y a des personnes qui sont construites pour être championnes olympiques et d’autres médaillées en championnat d’Europe etc. mais quoi qu’il arrive, si on croit en soi et qu’on s’entraîne fort, on pourra toujours aller au maximum de ses capacités ! 

Retour sur la Semaine Olympique et Paralympique 2024

🔥 Retour sur la Semaine Olympique et Paralympique 2024 🔥

Au programme : des jeux de pistes et l'inauguration du livret pédagogique sur les aptitudes physiques du règne animal et de l'être humain 🤸‍♀️🐾

Rdv l'année prochaine 🤗