Maison Sport Santé CDOS Gironde

Pourquoi ?

Découlant d’un besoin identifié par le Ministère chargé des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et le Ministère de la Santé, l’habilitation Maison Sport Santé a vu le jour dans le but “d’accompagner et conseiller les personnes souhaitant pratiquer une activité physique et sportive à des fins de santé, de bien-être, quel que soit leur âge”. 

Les objectifs de la Maison Sport Santé du CDOS 33 sont de : 

Pour qui ? 

Ainsi, la Maison Sport Santé CDOS 33 prend en charge : 

Le + de la Maison Sport Santé CDOS 33 : la cartographie Sport Santé 

Dans le but de faciliter l’orientation des bénéficiaires vers des structures sportives adaptées à leurs besoins, une cartographie répertoriant les structures sportives proposant du Sport Santé et du Sport sur Ordonnance (référencé par le dispositif PEPS) a été réalisée, et présentée ci-dessous. 

Signal-sports - signaler les violences dans le sport

Que vous soyez victimes, témoins, confident, vous pouvez briser le silence !

Mise en place depuis 2019 dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre les violences dans le sport déployée par le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, la plateforme Signal-Sports permet de recueillir tous les témoignages de victimes de violences sexuelles, physiques et/ou psychologiques, de propos sexistes, d’emprise, de maltraitances, mais aussi les situations de complicité ou de non-dénonciation, dans le champ sportif.

Le ministère a lancé le 26 février une campagne de promotion de ce dispositif, afin que le plus grand nombre de personnes puissent en avoir connaissance et y recourir en cas de nécessité.

Nous vous invitons à télécharger et à relayer le kit de communication auprès de vos licencié.e.s qui comprend :

Pour que les violences cessent contactez signal-sports@sports.gouv.fr ou directement l’antenne girondine : dsden33-sdjes-bal-alerte@ac-bordeaux.fr

Rencontre avec Clément Clavaud-Paul, para surfeur, pour qui le plaisir est le premier des objectifs sportifs !

Vice-champion du monde de para surf, Clément Clavaud-Paul se prépare pour Los Angeles 2028 avec détermination ! Le surf pour lui, c'est avant tout du plaisir et du partage, et ce même si c'est un sport individuel ! Le CDOS Gironde est derrière lui et ne doute pas que sa motivation et son travail le mèneront vers ses objectifs !

Quand as-tu commencé le surf et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ?

J’ai commencé à surfer sérieusement en 2019 à Carcans, d’ailleurs je suis licencié au Carcans Ocean Surf Club depuis 2019. C’est des amis qui m’ont fait essayer et j’ai accroché car j’adore tout ce qui touche à l’océan. Il faut savoir que j’ai fait des études en océanologie et le fait d’habiter proche de l’océan me donne envie de surfer. Ça procure du bien-être et ça pousse à aller à l’eau !

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ?

Aujourd’hui j’ai deux objectifs : me requalifier en équipe de France pour faire les championnats du monde et devenir champion de France dans ma catégorie. Les championnats de France de 2023 à Biarritz ont été annulés et ça a reporté mon objectif. Je travaille beaucoup pour atteindre mes objectifs.

Mes derniers titres ont été obtenus en 2022. J’ai été vice-champion du monde par équipe aux championnats du monde de para surf en Californie en 2022. Dans ce même championnat mais en individuel cette fois, je termine 5ème de ma catégorie (Stand 1). Je suis super content de ces résultats ! Toujours en 2022, je termine vice-champion de France de ma catégorie. J’ai également fait l’Open para surf d’Anglet et j’ai terminé 3ème et 2ème (sur deux compétitions).

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?

Ce que j’aime le plus dans mon sport c’est les sensations ! J’aime être en osmose avec l’océan et toutes les sensations qui vont avec : le départ dans une vague, l’anticipation, ressentir les éléments…

C’est un sport individuel mais ce que j’adore c’est de partager les vagues et surfer avec mes amis.

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ?

Il y en a eu beaucoup des bons souvenirs ! Mais s’il faut en choisir un je dirai les championnats du monde de Californie où on termine vice-champion du monde par équipe en 2022. C’est le fruit du travail, et participer à cet événement c’était nouveau pour moi, c’est un très beau souvenir.

Pour surfer, je voyage beaucoup et j’adore découvrir différents spots de surf dans le monde, notamment la Martinique. Le fait de croiser des animaux (baleines, phoques, dauphins..) lorsqu’on surf c’est toujours sympa et c’est des beaux moments !

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ?

Oui complètement, il y a une sportive qui m’inspire dans le para surf et c’est Bethany Hamilton. C’est une surfeuse qui a perdu son bras à l’âge de 13 ans à cause d’un requin à Hawaii, et elle a continué le surf à un bras. Notre histoire est similaire parce que je suis amputé de l’avant-bras gauche et c’est un modèle d’inspiration pour moi, elle a un niveau exceptionnel.

Le para surf devrait arriver au Jeux Paralympiques en 2028, comment accueilles-tu cette info ?

J’attends que ça soit vraiment acté mais cette information me motive à m’entraîner davantage et à combler mes points faibles. Ça donne une direction pour les entraînements et un élan de motivation pour y prétendre.

Depuis quand les Jeux Paralympiques sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Les Jeux Paralympiques sont un objectif depuis que j’ai participé aux championnats du monde en Californie. Ça représente une finalité sachant que ça reste une étape parmi tant d’autres et pour moi le surf ça va quand même au-delà de la compétition.

À quoi ressemble ta journée type ?

Ma journée type, elle commence par un bon petit déjeuner, puis une session surf entre amis, prendre un bon déjeuner, se reposer en peu en faisant du stretching ou du yoga, puis refaire une session de surf. Le mieux c’est de surfer en eaux chaudes pour être en short de bain et surfer jusqu’au coucher du soleil. Attention, il y a des fois où je travaille plus que ça (rire) !

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et peut-être participer aux Jeux Paralympiques de Los Angeles ?

Si j’ai un conseil à donner, c’est que si on veut faire quelque chose il faut le faire. Tout est possible, il y aura toujours des adaptations. Il faut vraiment prendre du plaisir dans le sport et aimer ce que l’on fait. Si on veut progresser il faut se donner les moyens, parfois faire des concessions et essayer de se préparer au mieux. Il ne faut pas forcément viser les Jeux Paralympiques de suite, mais franchir les étapes les unes après les autres. Mais surtout prendre du plaisir, c’est très important !

Rencontre avec Antoine Brizard, incontournable joueur de l'Équipe de France de volley-ball !

Incontournable joueur de L’Équipe de France de Volley-Ball, Antoine Brizard se prépare pour Paris 2024 avec rigueur et détermination ! Exalté par l’aventure collective, il n’est pas seulement là pour gagner, ce qui l’anime c’est de revivre les Jeux et de performer avec son équipe de copains ! Le CDOS Gironde est à fond derrière l’Équipe de France de Volley et soutient particulièrement son passeur, plein d’humilité !

Où en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ?

En club, à l’année, je joue à Piacenza en Italie. C’est ma 3ème saison. Mon dernier titre là-bas, c’est la Coupe d’Italie avec Piacenza.En Équipe de France, je suis à ma 7ème ou 8ème année et mon dernier titre c’est la VNL 2022.

Quand as-tu commencé le volley et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ?

J’ai commencé le volley à Poitiers quand j’avais 7 ans. C’est et c’était une ville de volley. Mes parents allaient voir les matchs de l’équipe pro et j’ai adoré ! Je faisais du foot et du tennis, du volley en même temps et quand c’est devenu un peu plus sérieux j’ai arrêté les 2 autres sports pour me consacrer au volley.

Tu es passé par le CREPS de Bordeaux, qu’est ce qui t’a donné envie d’y entrer ?

Quand j’étais petit, quand je voyais quelqu’un qui était au pôle, c'était incroyable pour moi ! C’était un peu un objectif, j’avais l’impression que c’était ce qu’il fallait faire pour réussir dans le volley même si je n’avais pas la prétention de faire quoique ce soit ! Quand j’ai eu l’opportunité d’y rentrer, je n’ai pas hésité !

Qu’est ce que cela t’a apporté ?

2 années incroyables surtout humainement ! Sportivement j’ai appris ce qu’était la rigueur de s’entraîner tous les jours et humainement c’était vraiment génial, j’ai rencontré des gens supers, j’ai appris la vie en groupe, à vivre avec des gens différents. Il y avait des sportifs qui venaient de Guadeloupe, de Nouvelle Calédonie, c’était enrichissant de découvrir des réalités différentes.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?

C’est LE sport collectif par excellence, c’est ça qui me plait ! À mon poste de passeur, je suis dépendant des autres pour marquer mais j’ai aussi le contrôle sur le jeu, c’est un bon équilibre ! C’est surtout ça qui me plait au volley : on ne brille pas individuellement, c’est un des seuls sports où tu es obligé de faire avec les autres.

Quel est ton plus beau souvenir dans ce sport ?

Les Jeux sans hésiter ! Mais ce n’était pas forcément de les gagner, c’est surtout comment on les a gagnés ! Tout le souvenir de la 2ème semaine du tournoi, d’avoir été au fond du gouffre après 3 matches mais d’avoir rebondi, de tout ce qu’on a fait ensemble en équipe pour réussir à gagner, c’était fou !

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ?

Je suis extrêmement fan de Federer, c’était mon idole ! Et Karabatic !

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Je regarde les JO depuis petit, je me souviens vraiment des Jeux de Pékin. C’est devenu un rêve quand l’Équipe de France s’est qualifiée en 2016 parce que ça faisait des années que la France n’était pas aux JO en volley.En 2016, c’était ma première sélection en Équipe de France, je commençais à jouer en pro en club, on commençait à dire que j’allais être 2ème passeur de l’Équipe de France, c’est là où j’ai commencé à me dire : « est ce qu’en 2020 je pourrai être à Tokyo ?! » Puis en rentrant pleinement en Équipe de France je me suis dit que ça serait super de vivre ça ! En vérité, j’ai eu ce sentiment très tard car ça me semblait inaccessible, c’est avec la génération d’avant, Jenia (Grebennikov), Benjamin (Toniutti), Earvin (Ngapeth) , Kévin (Tillie), que le volley français a été relancé.

Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

C’est LA compétition ultime ! En l’ayant fait je me rends compte à quel point c’est important pour tout le monde. En côtoyant des sportifs qui ont fait les jeux et en en faisant partie aujourd’hui, je me rends compte que c’est devenu essentiel.

Comment as-tu vécu tes 1er JO à Tokyo ?

En vrai c’était incroyable ! On s’entend trop bien dans l’équipe et en plus j’y allais avec Yacine Louati, mon meilleur ami, mon témoin de mariage. Le fait de partager tout ça avec lui et avec Bart Chinenyeze qui est aussi un très bon ami, 2 personnes importantes dans ma vie, encore plus spéciales que les autres, c’était encore plus incroyable ! Pour nous 3 c'étaient les premiers jeux. C’est différent quand tu fais un sport individuel ou quand tu es dans une équipe avec des personnes avec qui tu ne t’entends pas spécialement. Tout ça a rendu la chose encore plus spéciale !

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ?

Je me lève, je petit déjeune, je fais ma mobilité chez moi, je vais en muscu pendant 1H30, soit j’ai soin soit non, je rentre je mange, je fais la sieste, je pars avant l'entraînement car j’ai des routines à faire (abdos, etc) et je dois être chaud pour le début de l’entrainement car pendant que les autres s’échauffent moi j’ai déjà commencé à faire des passes. Je m’entraine 2H avec le groupe, je rentre, je mange et je dors ! Je suis d’autant plus rigoureux sur ma mobilité, ma prépa physique, mes routines car les jeux arrivent et je fais tout pour arriver en forme et, je touche du bois, pas blessé !

As-tu un conseil, un ptit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ?

Quelle pression (rire) ! Croire en soi, ne pas écouter ceux qui vont te dire que ce n’est pas possible. Si on en rêve, tout faire pour y arriver. Si on n'y arrive pas, ce n’est pas grave mais il ne faut pas se mettre de limites ou laisser les autres t’en mettre.

Rencontre avec Damien Tokatlian, escrimeur handisport girondin passionné et déterminé !

Après 3 participations aux Jeux Paralympiques, Damien Tokatlian a plus que jamais envie de vivre ceux de Paris 2024 ! En pleine préparation pour les sélections, ce sportif déterminé et inspirant nous présente sa discipline et son quotidien avec passion ! Le CDOS Gironde est derrière lui et ne doute pas que sa motivation et son travail le mèneront vers ses objectifs !

Quand as-tu commencé l’escrime et où ? Comment es-tu venu à pratiquer cette discipline ?

J’ai débuté l’escrime à l’âge de 5 ans à Clermont-Ferrand, je suis auvergnat d’origine. Je suis arrivé à Bordeaux il y a 25 ans. J’ai débuté l’escrime en valide où j’ai atteint un niveau d’international en junior. Je pratique en Handisport depuis 2008 après l’apparition de mon handicap (séquelle d’un cancer de l’enfance qui a été guéri).

J’ai pu continuer ma passion et ma pratique après l’apparition du handicap car l’escrime est une pratique sportive qui permet une équivalence de pratique que l’on soit assis ou debout. Aujourd’hui, je m’entraîne qu’avec des valides.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?

J’aime mon sport dans tout ce que cela comprend : La dépense énergétique , le jeu, le dépassement de soi, le respect de l’adversaire, ses valeurs.

Il n’y a pas que le physique qui compte, l’escrime, c’est le mélange de la force physique, de la tactique et de la technique ; C’est le juste équilibre entre les 3 qui fait que tu performes.

L’escrime est le plus beau des sports… mais je ne suis pas objectif !

Où es-tu licencié en Gironde ?

Je suis licencié à Bordeaux. Après avoir été licencié au BEC, j’ai créé mon club Estokad pour rester ici, chez moi. J’ai eu des propositions pour partir sur Paris mais je suis attaché à ma ville et mon Département, et je souhaite montrer que l’on peut être performant à haut niveau sans forcément monter à Paris. Ce n’est pas si facile que cela de pratiquer du sport de haut niveau en province mais je suis attaché à mon territoire.

As-tu été inspiré par une sportive ou un sportif ?

Tous les plus grands sportifs m’ont inspiré ou m’inspirent au quotidien, les anciens bien sûr mais aussi les jeunes que je côtoie aujourd’hui.

S’il faut citer quelques noms, des escrimeurs bien sûr : Philippe Omnès, Pascal Jolyot, Brice Guyart et d’autres sports tels que Tony Estanguet ou Alain Bernard.

Te souviens-tu de tes 1er Jeux Paralympiques ?

Oui très bien ! Mes premiers Jeux Paralympiques c’est Londres 2012, probablement les plus difficiles car à l’époque j’étais en conflit avec la fédération et malgré cela nous sommes revenus avec une médaille d’argent en équipe et en individuel, une médaille en chocolat (4ème). Cette expérience m’a permis de construire Rio et me permet aujourd’hui d’ambitionner une 4e participation aux Jeux Paralympiques, un apport d’expériences bâtisseur d’avenir.

Aujourd’hui es-tu autant excité/stressé/heureux de participer à ceux de Paris 2024 ? Pourquoi ?

Aujourd’hui je ne suis pas stressé, je suis déterminé ! Je sais les enjeux et je pense les maîtriser. En ce moment je suis en pleine préparation et dans le parcours de sélection. La course est encore longue, ce n’est pas acquis mais je suis confiant. Je sais que le potentiel est là, j’ai envie d’aller chercher une quatrième médaille et bien sûr celle qui me manque la médaille d’or !

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces Jeux Paralympiques ?

Je suis salarié et je dois donc composer entre activité professionnelle et entraînement. Je commence ma journée par une petite préparation physique j’enchaîne sur une période d’activité professionnelle puis je continue ma journée par une séance technique ou de préparation mentale et des assauts.

Les aménagements négociés avec mon employeur me permettent d’organiser travail et entraînement individuel à mon domicile.

N’étant pas encore véhiculé, je rencontre des difficultés dans mes déplacements pour aller m’entraîner, notamment au CREPS à Talence ou sur Paris.

En conclusion, des grosses journées et des grosses semaines entre travail et entraînement mais c’est le prix pour espérer une médaille !

As-tu un conseil, un petit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux Jeux Paralympiques ?

Il faut le faire avec passion, travailler, ne rien lâcher : abnégation, engagement, motivation.

C’est l’envie et la passion qui doivent guider. C’est une chance et une fierté de représenter la France. Quand on est aux Jeux, tous les sens vibrent, on est sur le toit du monde et on veut le répéter toute sa vie !

J’ai la chance d’avoir vécu 3 Jeux et je veux en vivre un 4e !

Je ne peux qu’inciter les jeunes et surtout ceux qui ont un handicap de pratiquer du sport !

Rencontre avec Lucile Tessariol, l'une des plus jeunes nageuses de la sélection française !

À tout juste 20 ans, Lucile Tessariol, nageuse licenciée au SAM Natation, mettra tout en œuvre pour revivre les Jeux Olympiques mais cette fois-ci en France ! Animée par le dépassement de soi et le rêve olympique, entraînée par Philippe Lucas, elle vise les épreuves de juin pour se qualifier à Paris 2024 ! Le CDOS Gironde la soutient et est très impressionné par son parcours, retrouvez l’interview de cette sportive déterminée qui garde les pieds sur terre.

Ou en es-tu aujourd’hui dans ton parcours ? Quels sont tes derniers titres ?

J’ai rejoint il y a un an le groupe de Philippe Lucas à Martigues. En octobre, je fais vice-championne de France sur le 200 et le 400m Nages Libres. Ensuite je suis Championne d’Europe moins de 23 ans sur le 200M Nages Libres. L’été d’avant, en 2022, je fais Championne d’Europe mixte toutes catégories 4x100M et Vice-Championne d’Europe sur le 4x200M mixte.

Je peux dire que mon Highlight (moment marquant) est la finale en Jeux à Tokyo.

Pour paris 2024, en natation, les épreuves qualificatives sont en juin, lors des championnats de France à Chartres.

Quand as-tu commencé la natation et où ? Comment es-tu venue à pratiquer cette discipline ?

J’ai commencé à st Médard en Jalles, dès qu’on peut mettre en enfant dans l’eau ! J’ai ensuite fait quelques années à Blanquefort en primaire et quand je suis rentrée au collège j’ai fait sport étude à Mérignac. J’ai continué jusqu’en 1ère en sport étude au SAM Natation.

Ma maman est nageuse depuis qu’elle est adolescente et ma sœur aussi nageait. Je voulais faire comme ma grande sœur et ma mère !

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton sport ?

C’est un peu un tout mais surtout les valeurs de dépassement ! La natation c’est un sport super exigeant, il faut toujours se dépasser, que ce soit en entraînement ou en compétitions. Ce que j’aime vraiment c’est l’exigence du sport, la compétition ! Si je me lève tous les matins à 6H, c’est parce que je sais que je vais participer à des compétitions internationales.

Tu es licenciée au SAM Mérignac mais tu t’entraînes avec Philippe Lucas à Martigues, gardes-tu un lien avec ton club ?

Oui je garde un lien, je m’entends très bien avec Guillaume Tartagnac, mon coach de Mérignac. Je l’ai souvent au téléphone, c’est lui qui a fait mes débuts en haut niveau donc je m’entends très bien avec lui.

As-tu été inspirée par une sportive ou un sportif ?

Non pas particulièrement. Je m’intéressais pas au monde pro de la natation avant d’avoir des résultats.

Depuis quand les JO sont un objectif ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Les JO de Tokyo n’étaient pas vraiment un objectif, c’était un rêve. J’ai eu beaucoup de chance car ils ont été décalés sinon je n’étais pas prête, je n’avais pas le niveau.

À cause du COVID, j’ai dû partir de Mérignac car les piscines n’ouvraient plus. J’ai rejoint l’INSEP en octobre en catastrophe, j’ai beaucoup progressé en quelques mois et à la fin de l’année pour les Championnats de France on s’est rendu compte que j’avais des chances de participer aux JO de Tokyo. C’est donc devenu un objectif. Après les JO de Tokyo, j’avais vraiment l’envie de participer à Paris 2024.

En natation, le fossé entre l’équipe junior et sénior est très dur, j’étais très fière de moi.

Comment as-tu vécu tes 1er JO à Tokyo ?

J’avais 17 ans à l’époque, je venais de passer mon bac.

L’ambiance était particulière, c’est une expérience extraordinaire mais avec le COVID c’était vide.

J’étais très contente de mes résultats, j’ai fait le meilleur temps en relais, on a réussi à passer en finale alors qu’on savait que c’était compliqué.

C’était vraiment incroyable mais sur le moment on ne réalise pas car on est focus sur la compétition, sur s’adapter, être le plus performant… Je suis partie de Tokyo 24H après ma course et je regardais la suite des JO à la Télévision en me disant : je regarde les JO à la TV et j’y étais…

À quoi ressemble ta journée type ? Quel est ton emploi du temps à l’approche de ces JO ?

Cette année est particulière, c’est une année de césure. Je me concentre sur la natation pour mon objectif donc je n’ai pas cours. Cela me laisse plus de temps.

Ma journée type : 6H : lever, 6H40 : échauffement à sec à la piscine, de 7H15 à 9H45 je nage puis je rentre me reposer et manger. Je repars à 14H pour 1H de musculation et après je nage de 15h15 à 17h45 et ma journée est finie. Ce programme c’est le lundi mardi jeudi vendredi. Le mercredi et samedi, je ne nage qu’une fois. Et le Dimanche c’est repos (Youhou).

Je suis Inscrite à l’INSA Toulouse, une école d’ingénieur. C’est assez rare mais il faut bien vivre après la natation ! C’est mon éducation qui m’a poussée à faire les 2. Mes parents, surtout mon père m’ont dit : « les études passent avant le sport » ! Puis quand j’ai intégré l’INSEP, il a vu que c’était plus simple de faire les 2.

As-tu un conseil, un ptit mot à faire passer à celles et ceux qui aimeraient un jour suivre ton exemple et participer aux JO ?

Je sais que ça peut être très dur mentalement. Physiquement, il faut tenir aussi mais pour moi c’est le mental le plus dur. Donc un conseil, prendre soin de sa santé mentale et rester motivé.e pour ses objectifs !

Quand on sait ou on veut aller on sait le travail qu’on veut y mettre.